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"Chanter m'estuet" - il me faut chanter - C'est ainsi que les troubadours commençaient souvent leurs novas, qu'elles soient épiques, drôles ou sentimentales.
pour retrouver ces textes anciens qui n'attendaient que cela et avons composé à partir de chansons d'amour de Bernard de Ventadour, de Garin et d'autres, de nouvelles courtoises, d'autres dites "sottes", une sorte de fabliau qui reprend les thèmes chers aux jongleurs de l'époque.
dialogue amusant sur l'art de "ravir un cuer", les échanges verbaux rendent compte de la réalité de l'époque, de ses fantasmes et de ses rêves. Touchant de poésie et truculent, le texte, parfois cité en ancienne langue d'oc, restitue la mentalité médiévale où le merveilleux côtoie le quotidien.
L'utilisation des échasses se retrouve dans des enluminures de livres du XIIIè - cité par Jean Verdon : un singe déguisé en moine, juché sur échasses ; les échasseurs de Belgique disputent des tournois depuis bien avant 1411 ; Arlequin lui-même, au XVIIè siècle, fait la cour sur échasses à une belle au balcon.
déroulement : Deux échassiers, un trobador et une Dame noble, peut-être Aliénor d'Aquitaine. Leur déambulation dure 45 minutes environ. Ils vont çà et là par la foule de badauds, puis s'arrêtent et interprètent le fabliau pendant une dizaine de minutes, puis repartent pour s'arrêter à un autre endroit, propre à une nouvelle représentation du même fabliau. Une fois qu'ils ont bien parlé et chanté, une pause complète de 30 minutes environ est nécessaire ; ensuite ils repartent pour une nouvelle déambulation, semblable en tous points à la précédente.
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